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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 00:22


  - Je suis le gardien, je garde ,   dit ce garçon
  La petite, en face, s'agite dans tous les sens... :
  -  Mais qu'est-ce qu'il y a, qu'est-ce que vous gardez?? 
  -  Je garde, moi...     Je suis le gardien.

 J'ai l'impression qu'il parle de son moi, de sa richesse intérieur, de son amour?
 Cette 'garde' semble lui donner de la valeur, aux yeux de la fille...
 En tout cas, inciter sa curiosité...

 Comme si l'ouverture libre vers ces richesses pourrait les gâter.
 Comme si ce qui est facile d'accès perd de sa valeur. 
 Je pense au silence, aux non-dits.
 Aux trésors cachés et à la transparence.

 Faut-il  (se) rendre difficile d'acces pour susciter l'intérêt ?
 Et pourquoi ça?   Et la générosité alors?
 
 Pourquoi cette attirance pour ce qui est hors d'atteinte?
 On peut toujours courir, toute une vie, à la découverte de trésors cachés ou inaccesibles...
 Et pourtant il y en a qui sont là,  juste là.   Disponible.



 Et le bonheur se rit de nous en plein figure.

                                                         

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 00:20

 Ce matin, à la radio, un mec dit :
 "Chaque oeuvre d'art est un don, c'est pour partager".
 Et ensuite :
 " La culture sera toujours là, même quand il ne vous reste plus rien.." 

 La culture, l'art... oui, peutetre... bien. 
 
 Mais il y a aussi l'arbre devant la maison, la mer, le vent, 
 la montagne, les paquerettes et les papillons, 
 une petite ruelle qui monte, un rayon de soleil, un rire,
 l'odeur de terre mouillée, le tictac de la pluie sur le toit.
 Tout ça, c'est donné, même quand il ne vous reste plus rien...
 
 Et puis...  il y a ces données qui vous sont données d'avance..
 ceux-là ne sont pas toujours un cadeau
 et c'est pour toujours qu'elles vous collent à la peau...
  ..même quand il ne vous reste plus rien...
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:34


Oui, il y a ce truc étrange avec la parole... on ne dit pas toujours ce qu'on veut..  ou ce qu'on pense, ou ressent...
Souvent les mots viennent comme un réflex. Enfin, je ne sais pas si c'est le cas pour tout le monde, mais je l'ai observé, chez moi et chez d'autres.

Ca m'arrive... je réponds à quelqu'un, et hop, je dis "non", alors que je ressens "oui". Ou bien je le pense. Mais le plus souvent, je ne le pense même pas encore, les mots sont arrivés plus vite que la pensée, comme un... réflex. 
De quoi? défense? peur?    Les mots servent bien souvent comme écran de protection, plus qu' à la transparence. ( Là -dessus, je suis bien d'accord avec KT, ceci dit en passant.)
Va savoir pourquoi ces mots sortent de ma bouche. Pourquoi je vais dire des mots qui font rire, alors que je n'ai pas envie de rire... pourquoi je suis des fois quasi paralysé devant quelqu'un qui me dit ce que je dois faire, alors que je ne suis pas d'accord... pourquoi je me mets à parler de tout et n'importe quoi, alors qu'il n'y a qu'un mot de ce que l'autre a dit qui résonne en moi... et moi je raisonne, raisonne...

En faisant attention, j'arrive à les décéler... mais  ces réflexes me ratrapent encore... Alors, une solution c'est de compter jusqu'à 10 avant de répondre..., ou jusqu'à  20.. ou 30.... 
Et oui... laisser du silence quoi... mais pas pour se taire, non.... Pour mieux se dire.

 

D'autres fois, au contraire, spontanément des mots viennent, on s'entend dire des choses, maladroit, ou d'apparence "hors-sujet"... et pourtant ya pas plus juste que ces mots-là .... 

Pas facile, tout ça.....

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 11:08

 (parent-thèse)

Elle caresse la rose... la petite gnômette, même qu'elle la gratouille sous le menton comme on le ferait avec un chat, ou un chien. D'ailleurs elle a apprivoiseé le chat roux qui vient chercher des croquettes dans le jardin.
Devant l'ordinateur elle se balance de gauche à droite en regardant Tom et Jerry, et pousse de grands cris, elle cache ses yeux en rigolant... je jète un coup d'oeil: il y a une histoire de fille chat, Tom est amoureux... Biensûr.
Elle a un sac, un sac rose, en tissu, avec des petites paillettes cousues dessus. Un sac en bandoulière. Dedans elle met tout ce qu'elle aime: le dessin d'une copine, la trousse qu'elle a gagné au "Club", un coeur en peluche, son petit portemonnaie, un jeu pokémon, un beau coquillage. Des fois, elle sort tout, puis elle reprend les objets un par un, fait un bisou dessus, et les remet dans son sac. Je trouve son sac comme son coeur.
On me dit parfois: il faut que tu ailles de l'avant, ta fille, il faut que tu la "mette" dans une institution... Bon, elle y va déjà, toute la journée, à son école "spécialisée". Mais j'ai du mal avec l'ambiance glauque des dortoirs, même si "de nos jours" ça a plus l'allure de petits appartements, et que les couleurs sont gaies. Pourtant, tôt ou tard, elle va connaître ça... ce qui ne me donne pas envie d'aller vers l'avenir... si on pouvait rester à aujourd'hui ça m'irait bien. Un jour, un ami "m'engueule", il me dit: "m'enfin qu'estce qu'elle fait de plus, le soir, chez elle? Faut que tu laisse ces gens s'en occuper, ils savent y faire, il faut faire confiance." Je ne sais pas s'il a tort ou raison, je m'en fous, ce qui me touche c'est l'interêt, l'attention, le temps, qu'il me donne... parceque c'est fou comme ça met les gens mal à l'aise.. on préfère ne pas en parler, et ne plus voir aussi.. Y en a des comme ça...
Moi, plus ça va, plus je préfère la compagnie des enfants, des fous, des trisomiques et  autres "déficients".
    

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 22:04


  Entre : "la peine de n'être"  (Sauf)
  et           "vraiment être"   (KT)

 
  Je lance cet article juste pour poser la question...
  Vraiment être c'est ce qui compte, certes, mais c'est quoi vraiment être??
  Comment y parvenir?
  Comment vous le définirez, vous?
  Comment savoir si on est vraiment, ou "faussement"?
  A quoi se fier, vu que le faux peut prendre des airs de vrai parfois?
  Alors par quoi reconnait-on qu'on est vraiment??
  Estce que cela peut se vérifier: par une sensation, une compréhension,
  une conscience, un abandon, une prise de risque, un oubli, une intensité, 
  une intégrité, une lutte permanente, une intuition, la spontanéité, ou la réflexion, 
  ou...., ou....., ou...?
  
  Ou estce que tout cela vous paraît évident?
  Peut-être qu'il n'y a que moi qui doute??

 

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 14:20

  il n'y a rien de pire qu'attendre tous les jours
  une amélioration qui n'arrive pas 




 l'espoir est un mirage qui fixe le regard loin devant
 alors qu'on a les pieds en plein dedans

              


 
                                        l 'espoir ne viendra pas nous sauver, jamais.

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 22:25

paf



l'article précédent et vos coms me rappellent une histoire que voici 


Quand j'étais petite, en Hollande.
Il y avaient près de chez nous des champs de bruyère, et même quelques collines toutes couvertes de bruyère, sans arbre ni arbustre. Parfois on allait se balader là-dedans le dimanche. Je devait avoir 5, 6, 7 ans.
Arrivée en haut de la colline, ce que j'adorais faire, c'était courir courir courir, aller au plus vite dans la descente en ouvrant grand les bras j'imaginais voler, et je courais comme ça, jusqu'en bas.
Un jour, sans doute par souci de protection de la nature, ils ont voulu interdire aux gens de marcher en dehors des chemins, et des fils barbelé traversaient  la bruyère. 
Je me suis lancée à courir et m'envoler et en plein envolée me suis retrouvée terrassée par les barbelés.

Et bien, en grandissant on en trouve de plus en plus de ces barbelés qui nous détournent des grands espaces (intérieur ou extérieur)  vers les chemins balisés...
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:12

Une aprèsmidi à la mer. Je regarde l'horizon, les petits voiliers qui passent au loin, la falaise, et les parapentes suspendus au ciel ; et le chant des vagues et des grillons dans mes oreilles...
Et après, estce qu'on se souvient de tout ça?
Mais de quoi se souvient-on le plus?
De ce qui était là, le son, les images, les odeurs?
Ou bien de ce qu'on avait dans la tête, nos pensées nos émotions?
Ou encore, se souvient-on le plus de tout ce qui est relationnel, ce que untel ou untel a dit, ou d'avoir croisé telle ou telle personne?
Comment notre mémoire sélectionne ce dont on se souvient et tout ce qu'on oublie? Et si je veux me souvenir surtout des grillons et du bleu de la mer, plutôt que du relationnel ou de l'émotionnel, pourquoi ça ne le fait pas?
Trop souvent on se souvient des choses qu'on aimerait mieux oublier et on oublie un tas de sensations vraiment intenses. Le souvenir n'a rien de réel et pourtant l'oubli fait peur.
Mais si la mémoire est sélective, qu'elle me laisse au moins le choix de la sélection!!

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 08:54


                                                                                                          
  des fois je me dis que
  l'amour c'est ce que tout le monde cherche
  et que personne ne trouve....

  c'est la carotte pour nous faire avancer tout au long de la vie.. :
  l'espoir de ce port où on va enfin accoster
  ce moment où on va enfin rentrer chez soi... 

  ce qu'on trouve c'est tout au plus
  une escale de temps en temps
 

  m'enfin bon, c'est déjà ça....
  non?

                                                                                              

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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 22:46


Pourquoi, à propos d'un amour, on nous dit souvent des trucs du genre: "Vas-y, si ça te rend heureux(se)". Ou bien le contraire:
"Fais gaffe, à ci, ou à ça, tu risque de souffrir.."

                                    

mais estce que l'amour rend heureux?
on ne choisit pas d'aimer, n'est ce pas?
l'amour ça vous tombe dessus, rien à faire...
l'amour n'est pas un 'moyen' d'accéder au bonheur;
  l'amour c'est se perdre totalement, soi et toutes ses  certitudes, du jour au lendemain, perdre le confort de sa solitude qui ne suffit plus, on ne se suffit plus, c'est le manque constant de l'autre, que ça rend heureux ou  malheureux,  pas le choix, c'est l'amour qui choisit, pas moyen d'y échapper...

 
 

estce sage? estce folie?
peu importe ce que j'en pense, je ne peux pas faire autrement....
 
                                  

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 23:47
                                                              
Alors voilà, comme vous savez, Pandore a ouvert la boîte qu'il ne fallait pas ouvrir, et tous les maux en sont sortis. Sauf un.. on croyait que c'était l'espérance; et en fait non, ils expliquent dans Wiki que c'était une mauvaise traduction....  
Je cite Wiki, très intéressant, à propos de Pandore, mais surtout à propos du pire des maux :



 " La raison de la présence de l'Espérance avec les maux est à chercher dans une meilleure traduction du texte grec. Le terme exact est ἐλπίς/ e̍lpís, qui se définit comme l’attente de quelque chose ; on l'a traduit par espoir, sûrement à tort. Une meilleure traduction aurait été l’anticipation, voire la crainte irraisonnée ; ainsi les Elpides sont les divinités des craintes. Grâce à la fermeture opportune de la jarre par Pandore, l'humanité ne souffrira que des maux et non pas de l'attente de ces maux qui est probablement le pire de tous.
L'humanité ne vivra pas dans la crainte perpétuelle des maux à venir. Prométhée se félicite ainsi d'avoir délivré les hommes de l'obsession de la mort. En effet une autre interprétation encore suggère que ce dernier mal est de connaitre l'heure de sa propre mort et l'abattement qui s'ensuivrait par manque... d'espérance "       ......


Et pourtant...
Y aurait-il quelqu'un qu'a rouvert la boîte??
Même si on ne connait pas (encore) l'heure de sa propre mort.....  
L'attente des maux, la crainte de ce qui pourrait venir, n'est-ce pas ce dont nous souffrons le plus ??       
                   ...............................................

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  • : de nulpart... et m^m pas au milieu
  • : Je m'appelle dawn ou down aussi; ça dépend, des jours. Chaque jour j'aime la gentillesse, mais toujours je n'ai pas bien su aimer les gens. On me reproche assez souvent un manque de tact, sinon pas assez de choses; et pourtant je ne suis pas douée. Je dis toujours "oh pardon" , mais jamais "convenable". J'apprends la confiance, pour me perdre, et aussi la patience, en attendant de trouver. On peut me croiser dans mes rêves, mais on ne me verra jamais très bien.
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