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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 22:04


  Entre : "la peine de n'être"  (Sauf)
  et           "vraiment être"   (KT)

 
  Je lance cet article juste pour poser la question...
  Vraiment être c'est ce qui compte, certes, mais c'est quoi vraiment être??
  Comment y parvenir?
  Comment vous le définirez, vous?
  Comment savoir si on est vraiment, ou "faussement"?
  A quoi se fier, vu que le faux peut prendre des airs de vrai parfois?
  Alors par quoi reconnait-on qu'on est vraiment??
  Estce que cela peut se vérifier: par une sensation, une compréhension,
  une conscience, un abandon, une prise de risque, un oubli, une intensité, 
  une intégrité, une lutte permanente, une intuition, la spontanéité, ou la réflexion, 
  ou...., ou....., ou...?
  
  Ou estce que tout cela vous paraît évident?
  Peut-être qu'il n'y a que moi qui doute??

 

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commentaires

K
<br /> Oui chouette, une sorte de "vide" , cette sorte de "vide" que l'on ne paut jamais combler que dans l'instant, que dans l'action...........<br /> J'adore ta dernière touche d'humour, et quant à la douleur.....Malheureusement.....Que dire de plus....<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Je reprends après avoir tout relu. On ne peut pas botter en touche quand on est dans la douleur physique, celle qui ne lâche pas, qui entraîne angoisse et anxiété. Elle fait partie de l'être. A<br /> part entière.<br /> 15 ans de morphine, je sais ce dont je parle. ( ceci vaut pour moi bien sûr et n'engage que moi évidemment ).<br /> <br /> Mais il faut faire avec, mon être est en partie cette douleur, mais pas uniquement.<br /> <br /> Hicham a des solutions pratiques : garder ce qui lui fait du bien et jeter ce qui lui fait du mal. Voila une idée qu'elle est bonne...<br /> <br /> Sauf que ce n'est pas si simple ! Notre inconscient est si grand qu'il nous joue bien des tours, plutôt des détours.<br /> Il occupe une place dans notre être plus grande que le conscient. Il permet sans doute " inconsciemment "  d'agir et de se demander, après coup, pourquoi on a fait, pensé, agit, ( ou pas )<br /> comme ci et pas comme ça.<br /> <br /> Mais c'est encore aller plus loin !<br /> Pourtant nos fantasmes, ceux que nous n'avons pas encore mis à jour, les autres aussi si nous ne les prenons pas en compte, dirigent très fortement nos actions, nos pensées, nos blocages, notre<br /> faculté d'être... <br /> <br /> Donc encore des questions, toujours des questions...<br /> Je préfère de loin l'inconfort d'une vie questionneuse à celle d'une vie de mouton.<br /> <br /> Les moutons je les mange ! Comme Babeth. <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> CHouette je te lis bien et apprend tout ça.....    <br /> Ouioui... posons des questions, des tas et des tas et des tas de questions...  <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Comme je suis " douloureuse " c'est, hélas, une façon de me sentir vivre physiquement.<br /> <br /> Je comprends mieux ta question. Enfin je crois.<br /> <br /> Dans une vie ordinaire, habitée d'un quotidien banal comment se sentir vivant...<br /> J'ai le même sensation souvent que ma vie est inutile, que je mourrai sans feux d'artifice ( artifice ! ) que si je n'étais pas née, la face de la terre n'en eut pas été changée etc... Mais je sais<br /> aussi que c'est la vie de tout le monde à de très, très rares exceptions près. <br /> <br /> Avec un ami, nous en discutions il y a peu. On se disait : vivement la prochaine guerre qu'on puisse rejoindre la résistance et ainsi nous nous sentirons vivants...<br /> Bien sûr c'était une façon de parler ! Nous nous connaissons bien et vu qui étaient nos parents, nul doute que nous marcherions dans leurs pas !<br /> <br /> Sauf que si il devait y avoir guerre SUR NOTRE TERRITOIRE, ça ne se passerait pas comme l' éternelle dernière...<br /> <br /> Bref ! Nous ressentons l'un comme l'autre un vide quelque part.<br /> <br /> C'est de ce vide là dont tu parles KT ? <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Heureusement ya d'autres moyens que la guerre pour se sentir vivant!!!<br /> quoique... apparemment yena pas mal qui le croient alors...<br /> <br /> Bon ben... ça discute bien ici....<br /> moi je sors de la fête foraine, j'ai lezoreilles qui sifflent et le cerveau qui grésille ... chuis pas contre un peu de vide, là... mais cè plein à craquer....pffff<br /> bizz  <br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> je voudrais préciser, (en dehors de cet article) que le vraiment être dont tu parles, celui que j'ai utilisé, ne voulais pas dire "être vrai" ou être soi. Non je parlais de la sensation d"être", de<br /> "se sentir vivre".....voilà<br /> <br /> <br />
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D
<br /> oui, ok, je comprends, moi aussi, enfin je pensais aux deux en fait...<br /> au fil des coms c'est devenu de plus en plus "être soi", et "etre vrai".... faut dire que les deux sont qdmem très liés... difficile de vraiment etre, se sentir vivre, si on essaye d'etre qqun<br /> qu'on n'est pas<br /> <br /> <br />
B
<br /> de l 'agneau au curry et de la graine de couscous ! Miam !<br /> <br /> <br />
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D
<br />  j'en veux!<br /> <br /> <br />
C
<br /> Il y a des expériences de retour à la vie après être mort ou presque...La grande lumière etc...<br /> Je ne sais pas du tout quoi en penser ! Quoique...<br /> <br /> La vie tout de même on a une petite idée, enfin il me semble ! Mais de quelle vie parle-t-on ? Physiologique, psychique...<br /> <br /> Darwin, au secours !!! Et si il a des créationnistes dans la salle, surtout qu'ils se fassent discrets ! Sinon je les mords ! Lol ! Je dérape là... Mort, mords...<br /> <br /> Oh ! la la que c'est compliqué les questions métaphysiques. Nous n'avons que des questions effectivement KT, Un jour, peut-être, lointain, ça c'est sûr, pas de notre vivant, ( tiens, tiens... ) On<br /> en saura plus...<br /> <br /> Passons aux choses sérieuses, que mangez vous ce soir ?<br /> <br /> Bises et bon dimanche.<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> oui je sais ça, mais comme toi, je ne sais quoi en penser.<br /> <br /> LOL.... Alors tanpi pour les réponses.....  posons des questions, des tas de questions...<br /> <br /> Hé ! Chouette! C'est pas toi qui disait : "j'ai une réponse, qui a une question?!"<br /> <br /> du poulet au piment, et au CURRY, biensur ! <br /> et toi??<br /> <br /> bizz<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> "Je bloque qd mem sur cette idée que ce sont nos convictions sur ce que peut etre la mort qui nous définissent.<br /> Car personne ne sait ce qu'est la mort."<br /> <br /> Au fait, personne ne sait non plus ce qu'est la vie, non?<br /> <br /> <br />
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D
<br />  on ne sait pas ce qu'est la vie, on ne sait pas Vivre... ça c'est vrai...<br /> <br /> Mais on est en vie, donc on en fait l'expérience qdmem..<br /> on ne peut pas en dire autant pour la mort, non?<br /> <br /> <br />
C
<br /> Les petits cailloux... Je ne sais pas trop, quand on est juif, on dépose un caillou sur la tombe, les chemins de traverses sont caillouteux ! La vie est caillouteuse !<br /> Pragmatique ! et moi qui rêvais d'être poète ! Lol ! bises.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Hahahaha.. Oui mais c'est çà la plus belle poésie!! LOL...     <br /> ..celle qui sonne vraie... non, sérieux, ça je le pense vraiment..<br /> <br /> Ah les petits cailloux... j'attendais ta réponse avec impatience!<br /> Alors la vie est caillouteuse, et en plus tu veux en semer pour les autres!!! lol   <br /> Bises!  Guerie, alors? (de la grippe, off course)<br /> <br /> <br />
C
<br /> La phrase est belle, " être le reflet de son âme... "<br /> C'est tout de même le corps que l'on voit de prime abord et le corps parle. Une personne qui n'est pas dans le, son vrai se dévoile assez vite par ses façons de réagir physiquement. Un minimum<br /> d'attention et on peut lire un corps, même dans le silence.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> Oui c'est vrai, et justement, si on est le reflet de son âme, ça se voit sur le corps, il est 'habité'; peu importe son image objectivement parlant...<br /> <br /> <br />
H
<br /> Face aux douleurs physiques, je botte en touche, mon cerveau étant incapable d'échaffauder la moindre théorie suceptible de les enrayer. Je m'arme donc de patience...<br /> <br /> <br />
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D
<br /> "botter en touche", en voilà une expression que je ne connaissais pas du tout!<br /> C'est vrai que les douleurs physiques c'est apart... mais il ya d'autres situations... chais pas moi, le voisin du dessus qui écoute du techno à fond, les embouteillages, certains devoirs<br /> incontournables...<br /> mais se fier à ce qui me vient en premier face à une situation, ou comme initiative, je trouve aussi que c'est une assez bonne "méthode"... Ce qui vient après ce sont géneralement des<br /> raisonnements, des peurs, des inhibitions... <br /> Cependant même sa premiere réaction, spontanée, peut etre conditionné dans certains cas (de forte peur inconsciente, p.e.)<br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Non ce n’est pas évident, car effectivement, on peut être vraiment, ou "faussement" (surtout dans l’univers virtuel lol), mais je pense qu’on le<br /> ressent : Quelqu’un qui n’est pas vraiment, est, tôt ou tard, démasqué !…<br /> <br /> <br /> Pour moi « Etre » c’est simplement être soi, pleinement, intensément et entièrement.<br /> C’est vivre l’instant présent spontanément !<br /> <br /> <br /> Bises @+<br /> <br /> <br /> Lau,  elle-même, et fière de l’être !<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> en voilà des paroles Corsées! <br /> C'est bien....  bises, Lau-meme<br /> <br /> <br />
S
<br /> Etre le reflet de son âme sans être l'image de son corps.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> waooo...! ça c'est très beau, j'aime beaucoup...<br /> comme tu es fooorr avec les môô...! <br /> <br /> <br /> <br />
H
<br />   "Vraiment être c'est ce qui compte, certes, mais c'est quoi vraiment<br /> être??"<br /> <br /> Je pense que nous sommes avant toute chose le fruit de ce que nous ressentons et éprouvons et que notre pensée, notre réflexion (bref, tous le processus conscient) n'est qu'un "outil"<br /> d'interprétation.<br /> <br /> Je vois ainsi ce processus:<br /> <br /> 1) nous avons d'abord une sensation (via nos cinq sens)<br /> 2) et si cette dernière se manifeste à notre conscience (notre pensée se trouvant alors à l'oeuvre), elle devient Emotion, l'émotion n'étant que l'interprétation de la sensation conscientisée.<br /> <br /> De même, toujours selon moi, voici comment je vois le processus d'interprétation qui, dans mon esprit, est le stricte équivalent de ce que l'on appelle La pensée.<br /> <br /> Nous interprétons en "simultané":<br /> 1) l'environnement dans lequel se manifeste la sensation<br /> 2) et nous-même (notre place) dans ce même environnement<br /> Pour se faire, nous puisons dans notre base de données (notre mémoire) les informations qui sont en rapport avec le contexte lié à la sensation conscientisée (situations antèrieures similaires,<br /> valeurs morales, etc).<br /> <br /> Ce processus se fait en grande partie de manière totalement inconsciente et, une fois terminée cette collecte d'informations, c'est là qu'intervient la conscience (ou la pensée) qui va se charger<br /> d'analyser tout çà afin d'en faire une espèce de synthèse. A mes yeux, c'est là qu'intervient le jugement de valeur.<br /> Avec toutes ces données, nous mettons une valeur sur la sensation initiale (elle est agréable ou non, à prendre en compte ou pas, nécessitant ou pas beaucoup d'attention, exigeant un acte corporel<br /> ou non, etc.), la transformant ainsi en émotion.<br /> <br /> Aussi, si la sensation est purement physiologique (car uniquement perception de l'un de nos cinq sens), l'émotion est surtout psychologique, donc entièrement subjective puisque découlant uniquement<br /> de notre stock de connaissance qui, lui même, n'a pu se construire qu'en fonction de notre seule expèrience de vie (et non de celle du voisin).<br /> <br /> Alors pour "vraiment être", que faire?<br /> Ma méthode est d'essayer de ne plus analyser ce que je ressens et de me borner à appliquer deux  "valeurs" à tout ce que j'éprouve. Soit ce que je ressens m'est agréable (et je ne cherche plus<br /> du tout à savoir pourquoi) et je prend ce qui est comme c'est (évenement ou individu), soit ce ne m'est pas agréable et, quasi systèmatiquement, je fais tout pour sortir (ou fuir) ce contexte qui<br /> me gêne (et là aussi, adieu les valeurs morales et les interprétations sans fin où elles me menaient naguère).<br /> <br /> Alors je ne sais si je suis "vraiment" en ayant fais le choix d'accompagner ce que j'éprouve, mais je peux t'affirmer que je n'ai jamais été aussi à l'aise avec moi-même (quelques soient les aléas<br /> de la vie).<br /> Effectivement, à quoi sert-il de vivre du désagréable? L'agréable est quand même plus confortable à "porter", non?<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> euh.. oui... mais qu'estce que tu fais avec le désagréable qui s'accroche? pour prendre un exemple tout bête, une migraine qui ne part pas avec un cachet? <br /> <br /> <br />
K
<br /> si j avais une réponse.....je n'aurais pas posé la question.......J'en sais RIEN. Je ne connais ma place ni face à la vie ni face à la mort......, je ne sais même pas ce que je fous, ou que je suis<br /> supposé faire......Je n'ai que des questions sans réponses.....alors...<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Quelle question tu as posé??<br /> Je croyais que c'était moi qui posais la question? merdalor!  <br /> <br /> alors tanpi... ou plutot tanmieu...<br /> car mieux vaut avoir des questions sans réponse, que des fausses réponses ...<br /> enfin c'est mon avis...<br /> en fait la question c'est comme le chemin, et la réponse l'arrivée... et on est toujours en chemin, d'une question à une autre... ce qui compte, peutetre, c'est comment on se sent, en chemin, en<br /> posant toutes ces questions...: désespéré, ou joyeux, ou triste, curieux, ou sérieux, ou avec légèreté, etc etc.<br /> Jai l'impression que ça parle plus de nous que les réponses qu'on peut trouver<br /> <br /> <br />
C
<br /> Donner à chaque jour autant d'importance, demain est incertain...<br /> Etablir son chemin sachant qu'il compte plus que l' arrivée.<br /> Le parcourir en semant ses petits ou grands cailloux pour les autres.<br /> Chaque cailloux, quelle que soit sa taille a autant d'importance.<br /> Priviliéger l' Etre à l'avoir.<br /> Il vaut mieux avoir de la générosité qu'une chaine hifi.<br /> Transmettre du savoir.<br /> Chaque savoir est aussi important qu'un autre.<br /> Offrir des possibilités d'hypothèses, de synthèses.<br /> Miser sur l'amour plutôt que sur la haine.<br /> Ne pas oublier que nous n'avons qu'une planète.<br /> Penser à la lèguer en bonne santé.<br /> <br /> Je pourrai continuer assez longtemps comme ça !<br /> Pas facile d'être un être pensant, conscient, agissant.<br /> Pas facile d'être satisfaite de ce que l'on est sans envier démesurément ce qu'il nous est impossible d' atteindre.<br /> Pas facile d'avoir de l'ambition sans affaiblir l'autre.<br /> Pas facile d'accepter...<br /> <br /> Juste un petit truc mais ce n'est pas une leçon : chaque matin se demander ce que l'on peut faire ce jour pour soi-même, pour quelqu'un d'autre et pour son milieu environnemental...<br /> <br /> Déjà de saines occupations pour les heures qui pointent !<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> OUI... j'aime.. ce que tu écris, Chouette, c'est tjr pragmatique et direct... ça me plait...<br /> <br /> Et les cailloux, c'est pour ne pas se perdre, comme le petit Poucet?<br /> ou c'est pour qu'on puisse nous retrouver??<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> Alors ca C'est une réponse.....Une réponse en forme de question , de réflexion plus qu'interessante........Hicham soulève là, une vraie question.....Essentielle.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> oui... et toi, c'est quoi, ta réponse?<br /> <br /> <br />
H
<br /> Que « nous sommes », cela m’apparaît évident (et pas besoin de Descartes pour cela).<br /> Mais effectivement, que sommes-nous exactement, et comment le sommes-nous ? Vraiment, pas vraiment, avec peine, sans peine ?<br /> <br /> Derrières toutes ces interrogations se dessine la problématique du sens de la vie (et donc du sens de la mort) et de notre place dans ce processus assez étrange. Tenter d’y répondre, c’est<br /> forcément mettre une valeur à cet état qu’est la vie (pénible ou  pas pénible, illusion permanente ou réalité, agréable ou désagréable, insensée ou sensée, fruit du seul hasard ou déjà écrite,<br /> etc.), et notre perception de nous-mêmes en découle directement.<br /> <br /> Si tu penses que la vie ne sert à rien, tu penseras également que ta propre vie ne sert à rien (car c’est estimer que tout cela sonne comme « faux » quelque part et, donc, se sentir « être vrai ou<br /> vraiment » ne se peut).<br /> <br /> Mais si tu penses que la vie a un sens (un sens qui te convainc, dont tu es certaine, qui est ta conviction),  alors tu penseras en avoir également un et, certainement, tu te sentiras vrai et<br /> vraiment, fidèlement au sens que tu lui auras attribué (par exemple : être une simple « reproductrice » perpétuant l’espèce, ou un être parcourant son  chemin vers le nirvana et qui vit<br /> actuellement sa troisième réincarnation, ou un être mis à l’épreuve par Dieu pour mériter son paradis, etc.).<br /> <br /> Enfin, si tu pense que la vie « peut » avoir un sens, alors tu ne cesseras de le chercher en ayant souvent le sentiment d’être bancale, pas finie, pas encore aboutie, oscillant entre la sensation<br /> d’être vraiment toi et, parfois ou souvent, de ne pas l’être.<br /> Quoi qu’il en soit, il faut avoir à l’esprit que tous nos présupposés (ou convictions) sont avant tout notre réponse à notre perception de la mort. Il faut donc retenir que c’est de cette dernière<br /> que découle notre perception de la vie (et de nous-mêmes), et non l’inverse.<br /> <br /> Autrement dit, avant de se demander si nous pouvons être « vraiment » ou « comment l’être », je crois qu’il faut d’abord s’attarder sur ce que signifie pour toi la mort (est-elle vraie ou fausse,<br /> totale ou pas, apportant un sens à ce qui la précède ou non, n’étant qu’un « passage » au même titre que l’est la vie ou pas, angoissante ou attirante, synonyme de « chaos » ou d’une certaine forme<br /> de paix, etc.)<br /> <br /> Au final je te dirais que se sentir être « vraiment soi » dans la vie, c’est d’abord être vraiment soi face à la mort, face à l’idée que nous en avons. Toute personne qui n’a pas les idées claires<br /> sur ce sujet ne peut que douter périodiquement de sa condition.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> oui, Hicham.. tout d'abord merci pour ta réponse, ta réflexion.<br /> Je bloque qd mem sur cette idée que ce sont nos convictions sur ce que peut etre la mort qui nous définissent.<br /> Car personne ne sait ce qu'est la mort. La mort c'est l'inconnu total et donc tous les idées que l'on peut avoir la dessus ne sont que des suppositions, de l'imaginaire, et comment<br /> vraiment etre à partir de suppositions...?! Justement il me semble que là, bcp de monde cherche sa raison d'etre de façon erronnée...<br /> Je suis peutetre celle qui doute tjr, mais c'est comme ça... et avec tout le respect pour les croyances des autres, qqun qui me dit qu'il a trouvé sa raison d'etre parcequ'il est en train de vivre<br /> son 3e réincarnation, ne me convaint pas, je ne vais pas avoir la sensation d'etre face à qqun qui est vraiment, mem si cette personne en est luimem convaincue...estce juste une question de<br /> subjectivité?    ...bon bref.<br /> On ne sait pas ce qu'est la mort, mais on sait qu'on va mourir, que la vie a un fin, ça c'est pertinent, c'est vrai pour tout le monde. Alors je suis d'accord avec toi dans le sens où<br /> l'on ne peut vraiment etre que lorsqu'on a accepté cette idée de la mort, etre conscient de sa mort à venir, mais pas forcément de ce qu'on en pense. Quoi en penser? C'est<br /> l'inconnu. Il faut donc accepter cette idée d'inconnu. Et à partir de là, vivre..... et etre... ce qu'on a de plus authenthique en nous...  <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : de nulpart... et m^m pas au milieu
  • : Je m'appelle dawn ou down aussi; ça dépend, des jours. Chaque jour j'aime la gentillesse, mais toujours je n'ai pas bien su aimer les gens. On me reproche assez souvent un manque de tact, sinon pas assez de choses; et pourtant je ne suis pas douée. Je dis toujours "oh pardon" , mais jamais "convenable". J'apprends la confiance, pour me perdre, et aussi la patience, en attendant de trouver. On peut me croiser dans mes rêves, mais on ne me verra jamais très bien.
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