Je disais donc : chercher une place.
Je marche sous les couleurs de l'automne.
Gauche, droite, gauche, droite, un pied devant l'autre et tomber en avant.
C'est calme dehors. Les enfants sont à l'école, les adultes au travail.
Un chien aboie. Un canard endormi se réveille quand je m'assieds au bord de l'eau pour écrire ces mots.
Un vélo fait grincer ses freins, là-bas un gendarme(?!) pose une guitare dans le coffre de sa voiture, et démarre, s'en va.
Les américains râlent sur Obama : "puisque c'est comme ça, maintenant on va voter républicain, na!!"
Les français râlent après Sarko, et tant mieux. Mais bon.
Je n'y trouve rien de passionnant, ni de révoltant.
Gauche droite gauche droite gauche droite.
Tellement prévisible.
Je continue ma route... il me reste encore un peu de carburant.